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Message par Admin Lun 27 Fév - 10:20

FRANCOIS FILLON




François Fillon est né au Mans le 4 mars 1954.
Après plusieurs stages à l'AFP, il intègre l'université du Maine et obtient en 1976 une maîtrise en droit public, puis un DEA en 1977, à l'université de Paris-Descartes.
La même année, il intègre le RPR, car il se sent proche des idées de Jacques Chirac.
Il reste plusieurs années attaché au député de la Sarthe Joël Le Theule avant de lui-même briguer le poste.
Il a aussi été un proche de Philippe Seguin qui incarnait l'aile gauche du RPR (François Fillon était lui-aussi un opposant à la ratification du Traité de Maastricht en 1992) mais s'est rangé derrière Édouard Balladur, et non pas Jacques Chirac, à la présidentielle de 1995.
Il faut dire que sa première expérience au gouvernement (comme ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche) a lieu lorsque ce même Édouard Balladur était à Matignon.
Il n'a pas été sanctionné politiquement pour ce choix durant la campagne et est devenu l'un des rares balladuriens (ministre des Technologies de l'Information et de la Poste) avec François Bayrou en 1995 à faire partie du gouvernement Juppé.
Au sein du RPRi, il est resté proche de Philippe Seguin, Nicolas Sarkozy et Jacques Chirac qu'il soutient sans détour à la présidentielle de 2002.
Durant cette campagne, il participe d'ailleurs à l'élaboration du programme électoral du candidat de la droite.
Après la réélection de Jacques Chirac, il collabore à la création d'un parti unique, l'UMP, qui regrouperait toutes les forces de sa famille politique, en rédigeant notamment le discours du président de la République pour la première convention de ce nouveau mouvement.
La même année, il est nommé ministre des Affaires sociales sous le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin et conduit le projet de réforme des retraites qui débouche sur une loi, le 21 août 2003, prévoyant un allongement des durées de cotisation, des incitations à l'activité des seniors et l'installation d'un système complémentaire de retraite par capitalisation individuelle.
Il propose aussi, quelques mois plus tard, de limiter à deux ans le versement de l'allocation de solidarité spécifique pour les chômeurs en fin de droits mais le président Jacques Chirac fait marche arrière et suspend ce projet le 1er avril 2004 avec le changement de gouvernement.
Il a aussi été au premier plan durant la crise sanitaire de la canicule en 2003 (entraînant le décès de plus de 11 000 personnes selon les chiffres du ministère de la Santé) en tant que ministre des Affaires sociales mais ne commet pas d'erreur de communication au contraire de Jean-François Mattei et annonce en septembre un plan de 40 millions d'euros de crédits d'urgence pour les personnes âgées (13 millions pour les services de soins infirmiers à domicile et 27 millions pour les maisons de retraite) pour financer les heures supplémentaires et les remplacements de personnels.
Frustré de ne pas voir aboutir ses réformes sur l'ANPE et l'Unedic, il s'éloigne politiquement de Jacques Chirac fin 2003 pour se rapprocher de Nicolas Sarkozy en reconnaissant la légitimité à ce dernier de briguer la présidence du parti mais aussi de se présenter à la prochaine élection présidentielle en 2007.


Dernière édition par Admin le Lun 27 Fév - 11:05, édité 1 fois
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Message par Admin Lun 27 Fév - 10:20


Il mène ensuite la bataille des régionales en 2004 en pays de la Loire en menant une liste qui rassemble large puisque soutenue à la fois par Philippe de Villiers, Roselyne Bachelot et le centriste Jean Arthuis.
Mais il subit son premier revers électoral de la part de la gauche qui le bat dans son département de la Sarthe et parle même de "21 avril à l'envers".
Il devient ensuite ministre de l'Éducation nationale et passe numéro deux au gouvernement après la démission de Nicolas Sarkozy.
Il prône alors une réforme du baccalauréat mais sa proposition fait descendre des milliers de lycéens dans la rue pour manifester en 2005.
Il parvient néanmoins à faire voter cette loi puis se lance dans la campagne référendaire sur le traité constitutionnel européeen en se positionnant, cette fois-ci, pour le Oui.
En juin 2005, il décide de ne pas intégrer le gouvernement de Dominique de Villepin pour redevir sénateur et, surtout, préparer la bataille de la présidentielle de 2007 auprès de Nicolas Sarkozy.
Il s'agit d'une rupture définitive avec Jacques Chirac : même s'il ne figure pas dans l'organigramme de campagne de Nicolas Sarkozy, il contribue activement, avec Emmanuelle Mignon, à l'élaboration du programme du candidat de l'UMP avec des mesures phares comme la suppression des régimes spéciaux de retraite.
Son rôle est salué par le vainqueur de 2007 puisqu'il est présent au Fouquet's pour les festivités puis nommé Premier ministre, une fonction qu'il exercera durant toute la mandature de Nicolas Sarkozy.
Son expérience à Matignon lui fabrique, malgré son effacement vis-à-vis du chef de l'État, progressivement une stature de présidentiable pour l'avenir en nouant notamment une complicité avec Vladimir Poutine.
Sous Sarkozy, il incarne surtout le bras armé de la politique de réformes voulue par le président.
L'après-Matignon, à partir de mai 2012, a été mouvementé.
Son duel face à Jean-François Copé pour briguer la direction de l'UMP a défrayé la chronique, Fillon accusant son rival d'avoir truqué l'élection pour la présidence du parti..
Après la démission de Copé suite à l'affaire Bygmalion, il forme un triumvirat avec Alain Juppé et Jean-Pierre Raffarin avant de laisser la place à Nicolas Sarkozy qui fait son retour dans l'arène politique.
Mais, contre toute attente, il est plébiscité par la droite pour être investi comme candidat à la présidentielle de 2017.
À l'issue de la primaire de novembre 2016, il devance largement Alain Juppé au second tour en réunissant plus de 66 % des voix.
Son programme présidentiel est d'inspiration thatchérienne : libéral pour l'économie, conversateur pour les moeurs.
Il est notamment soutenu massivement par les opposants au mariage homosexuel.
Mais alors qu'un boulevard électoral s'ouvrait à lui pour l'accession à l'Élysée, l'affaire Penelope, mettant en cause son épouse pour des soupçons d'emploi fictif en tant que collaboratrice parlementaire, est venue sérieusement plomber sa campagne.
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